mardi 26 avril 2016

#Minsgame - Jour 24

Je ne fais plus le Minsgame Jour par jour, mais ce n'est pas grave!

L'essentiel est d'être mobilisé régulièrement contre le bazar et pour le règne de l'ordre (qui passe donc par le vide!)

Nous avons donc dégagé :


3 livres (vendus)


16 vêtements (donnés au Relais) 


Puis 2 sacs (donnés) et 1 livre (vendu)


Ensuite 1 carafe (vendue) et 1 dernier livre (non photographié et vendu)






Ce qui fait bien 24 objets en moins!

lundi 25 avril 2016

J'ai décidé de me faire du bien au moral

Pas simple d'être bienveillant envers soi-même et de chercher à se faire du bien, vraiment. J'imaginais que mes vacances d'été seraient similaires à celles de l'année passée: 3 semaines en cure thermale à la montagne. Et puis, j'ai réalisé que cette année, je n'avais pas les mêmes besoins. L'année passée, je découvrais la cure, j'ai d'ailleurs appris beaucoup de choses, mais surtout, j'avais une voiture à disposition et un mémoire à finaliser. Les planètes étaient alignées pour que je prenne le vert, 3 semaines au même endroit sans m'ennuyer.

En 2016, je songe à vendre ma voiture, qui me coûte très cher puisque je l'utilise à peine deux fois dans le mois, et encore, plus pour la sortir que par réelle nécessité. Et je n'ai pas de mémoire sur le feu, avec des livres à lire et des pages à noircir. Ainsi, pourquoi donc me "punir" en allant m'isoler en cure?

Car si l'année passée, j'y suis allée et que j'ai été bien occupée, je m'y suis sentie quand même bien isolée. Et j'aime bien profiter de mes vacances pour rencontrer de nouvelles tètes et aussi découvrir de nouveaux paysages.

C'est donc très rapidement que je me suis intéressée à une alternative à la cure: le trek! Du coup, dans trois mois, je prends la direction de l'Asie Centrale pour quinze jours.



J'ai besoin d'une réelle préparation: perdre de la graisse ventrale, mieux respirer, développer mes capacités musculaires. Ce qui était un choix motivé par l'originalité est devenu un objectif très, très sérieux, ce sera peut-être encore plus efficace que la cure!

jeudi 21 avril 2016

Tri de printemps dans la garde-robe - update avril 2016

Le changement de saison est idéal pour faire le tri dans sa garde-robe. Pour reprendre mes tantras minimalismes, j'ai donc: 
- tout sorti
- trié pour garder / vendre / donner / recycler
- inventorier les manques manifestes et mettre à jour la wish-list!

C'est difficile de prendre des décisions, mais j'ai été sans pitié, je me suis mise en conditions:
- enfiler un jean bleu tout simple
- mettre un soutien-gorge noir
et j'ai enfilé, l'un après l'autre, tous les T-shirts, tops, débardeurs... afin qu'ils passent les différents tests:
- longueur (je suis grande, les vêtements ont tendance à être courts sur moi), en faisant une salutation au soleil. Si on voit le nombril, c'est la sortie.
- transparence: le soutien-gorge noir est-il nettement visible? si la réponse est positive, c'est la sortie
- allure: si j'ai l'air d'un sac à patates, que le cou n'est pas assez dégagé, si la couleur n'est pas flatteuse, encore et toujours la sortie.

Bref, j'ai identifié un sac de dons (pas assez de valeur pour être vendu, mais bon à recycler), en tout 16 vêtements:
- 2 paires de chaussettes
- 2 robes manches longues
- 4 T shirts manches courtes
- 1 short
- 3 top manches longues
- 4 débardeurs à fines bretelles





Et un autre pour de potentielles ventes. Je vais quand même essayer. C'est tellement de boulot, pour des résultats décevants. On récupère maximum 30% de la valeur du neuf quand on vend d'occasion. De quoi bien réfléchir avant d'acheter, voire se motiver à acheter des vêtements d'occasion. Personnellement, j'ai du mal, car je suis déjà difficile à habiller dans un magasin "classique", alors dans un magasin qui n'a pas le choix dans les tailles...

Quant à l'étape ultime de la wish list, très honnêtement, je n'ai rien à y mettre, ma garde-robe est suffisamment bien garnie pour parer à toutes les éventualités: merci mes tris et mes achats réfléchis depuis 2 ans!

Je suis bien contente de voir plus clair dans mes possessions logées dans l'armoire.


Le poids des habitudes

Il m'est difficile de parler de mon poids. A part mon médecin, personne n'a le chiffre. Je dois dire que, malgré mes efforts, je ne réussis pas à infléchir la courbe dans un sens qui me convient.



Comme beaucoup d'occidentales, je suis en surpoids. Je le sais. J'ai déjà énormément lu sur le sujet, vus des médecins, je suis même partie en cure (comme les mamies) l'année passée!

Chaque année, je prends la résolution de perdre du poids, ou de faire plus de sport, ou les deux. Hélas, ce poids stagne depuis plus de 4 ans et l'effroyable effet rebond du régime Dukan (prise de 4,5 kilos en une semaine)- rien d'étonnant à ce que je sois devenue végétarienne juste après. J'ai joué avec ma santé, et je le regrette profondément.

J'oscille entre résignation (pourquoi changer? je ne suis pas si malheureuse) et prise de conscience (quid de ma santé à long terme? parce qu'aujourd'hui, çà va, mais dans 10 ans, diabète? hypertension?). Ma santé est ma priorité. J'ai renoncé il y a bien longtemps à être à la mode et j'ai fait la paix avec ma garde-robe (oui, je suis plus 42-44 que 38, et alors????). On naît avec un physique et un potentiel, puis on grandit avec des habitudes. On peut jouer sur ces dernières, mais pas sur le reste.

Au fil du temps, j'ai donc adopté de nouvelles habitudes. Mon végétarisme m'a fait complètement passer mon penchant pour les bonbons, ces doux poisons rassurants. Mais j'ai toujours ce bec sucré. J'aspire au véganisme donc au végétalisme, et j'espère qu cela me fera passer mon penchant vers les pâtisseries et autres gâteaux.  

J'identifie encore quelques mauvaises habitudes à troquer: grignoter, prendre des snacks à l'extérieur, manger trop de féculents... Pas simple, malgré ma bonne volonté. C'est une lutte de tous les jours. Les tentations sont partout: alcool, gourmandises qu'on partage entre amis ou collègues, obligations sociales! Et quand tu avoues (oui, AVOUER) que tu fais attention, il y a toujours un abruti qui te dis que tu n'en as pas besoin (à moins qu'il soit diététicien, qu'est-ce qu'il peut en savoir?).

Du coup, j'ai pris l'habitude de refuser l'alcool d'un "je prends des médicaments qui ne sont pas compatibles avec". Personne n'insiste.
Pour les gourmandises, je reste polie, soit j'en prends une toute petite part, soit je dis "je viens de manger, je n'ai pas faim".

Ce qu'il est difficile de vivre dans cette société où tout le monde croit savoir tout sur tout alors que 90% des gens sont mal renseignés (et très influencés par la pub... Style: "les produits laitiers, vos amis pour la vie") et se permettent des remarques dont ils ne maîtrisent pas les conséquences. Un peu de bienveillance serait la bienvenue.

 

lundi 18 avril 2016

Ne gardez rien pour vos enfants... à moins qu'ils ne vous le demandent explicitement

Wake up call minimaliste!

Dans mes lectures bloguesques, je suis tombée sur cet article (en anglais) qui dit, très fermement: "Chers parents baby boomers, non, vos enfants ne veulent rien récupérer de ce qui vous appartient". Et que cela n'en fait pas des enfants ingrats, juste des individus qui ont, eux aussi, droit de faire des choix et de prendre des décisions!

Un peu dur à avaler pour une génération, mais évident pour les moins de 40 ans! Leurs parents n'ont de cesse de vouloir leur refourguer leurs meubles, vêtements, vaisselle et autres éléments de décoration.


Cet article a trouvé une résonance particulière chez moi, avec une mère incapable de jeter quoi que ce soit et qui entasse un bordel immonde dont je n'ose prendre la mesure tellement cela me donne la nausée. Mon père ne fait pas mieux avec ses collections en tout genre et qui n'ont aucune valeur pécuniaire, ainsi qu'il l'a appris récemment à ses dépens. L'un comme l'autre s'imagine qu'ils laissent à leurs enfants un quelconque "trésor". J'ai été très claire avec eux: je ne veux RIEN récupérer. Vraiment rien, pas même les meubles de ma chambre d'adolescente qui m'ont encombrée un temps et que je n'ai pas choisis d'ailleurs. Je n'y attache aucune valeur. Ce ne sont que des objets.

Il y a 6 ans, j'ai mis dans une camionnette toutes mes affaires qui restaient chez eux et j'ai été très claire: c'était l'unique voyage. Malheureusement, ma mère n'a pas joué le jeu et a planqué diverses choses, dans le grenier, la cave, le garage, dans l'armoire de ma sœur... et je n'ai pas pu tout prendre ainsi que je le souhaitais. Bref. J'ai tiré un trait sur ces objets, qui finalement ne me manquent pas. Seules 2 choses m'auraient fait plaisir: récupérer mon blouson en jean d'adolescente et le sweat de mon école. Tant pis. Je les retrouverai peut-être un jour, ensevelis sous tellement d'autres vêtements... J'aurais changé de taille dans tous les sens et ils seront défraîchis, tachés, troués, plus à la bonne taille. Donc finalement, aucun regret.

J'aurais tellement préféré partager des centres d'intérêt avec mes parents, des expériences, des vacances... Plutôt que de les voir obnubilés par leur bazar et m'abandonner chez ma grand-mère à la moindre occasion. Et quand on les écoute, ils ont "fait des sacrifices".

Ma mère, avec sa baraque de 4 chambres et 160  mètres carrés dont un garage, une cave et un grenier n'a de cesse de se lamenter que "c'est trop petit" pour justifier que ses 2 filles ne viennent jamais la voir. La raison est tout autre, mais bon. Il n'y a que 2 habitants et un chat. Avec mon grand studio de 36 mètres carrés, je lui réponds que ce n'est pas trop petit, c'est juste trop encombré, et bien, elle ne comprend pas! Tout simplement, elle n'imagine pas vider quoi que ce soit (hormis mes souvenirs d'adolescence qui ne lui plaisent pas). Moi, je suis détachée de çà, ce ne sont que des objets. L'essentiel n'est pas d'avoir un service en porcelaine ou de conserver tous les vêtements de ses 3 enfants...

Si l'émission "C'est du propre" passait dans cette baraque, elle aurait la nausée. Quant à "un trésor dans votre maison", elle serait très déçue, car rien n'a la moindre valeur! Il parait que la mode est un éternel recommencement, mais la taille qu'on fait quand elle revient n'est pas la même et surtout, les vêtements ne sont plus faits pour durer. Soyons honnêtes, chez mes parents, c'est plutôt "la Halle aux vêtements" que Chanel. Mais ma mère ne jetterait pour rien au monde ces frusques. Comme si elle allait remonter le temps, perdre 25 kilos et porter à nouveau des minijupes. Pathétique. Et je fais 10 cm de plus qu'elle, donc aucun de ses vêtements ne me va, ce qu'elle n'a toujours pas compris, alors que j'ai fini ma croissance il y a plus de 20 ans.

En conclusion, si vous êtes de cette sorte de personne qui s'imaginent que leurs enfants vont récupérer leur armoire normande (mes parents ont imaginé me refourguer leur bibliothèque vitrine couleur acajou de 2 mètres de long alors que j'habitais un studio parisien au 4ème sans ascenseur...), soyez VRAIMENT généreux, laissez vos enfants choisir. S'ils veulent quoi ce soit, ils vous le feront savoir. S'ils ne montrent aucun intérêt pour vos babioles, c'est juste normal, et humain. Pourquoi auraient-ils les mêmes goûts que vous? Pourquoi prendriez-vous le droit de les encombrer de vos affaires?



Transmettez leur vos valeurs, partagez avec eux des souvenirs inoubliables... plutôt qu'une théière de grand mère ou une collection de livres de poche jaunis.






dimanche 17 avril 2016

Changer d'air... C'est compliqué!

Voilà près de 4 années que j'habite dans mon appartement. Je l'ai longuement aménagé, fait de multiples travaux, le rénovant du sol au plafond... Mais voilà, il y a 3 choses qui comptent dans le choix d'un appartement: l'emplacement, l'emplacement et l'emplacement. Et malheureusement, même si j'apprécie de me rendre au travail à pied, je trouve que je suis loin de tous mes centres d'intérêt: théâtre, sorties... Les soirs où je m'aventure dans la capitale, c'est toujours coton pour rentrer: travaux sans fin sur la ligne de train, bus qui ne passe plus après 21 heures... Je vais le dire tout net: la vie parisienne me manque. Je veux dire, la vraie vie parisienne, celle où on fait tout en métro, où on peut rester jusqu'à pas d'heure car tout est à proximité.



Ce que j'apprécie en banlieue: le calme, les prix plus abordables, la proximité de mon travail.
Ce qui me pèse: le manque d'animation à 2 pas, l'éloignement du cours de théâtre, du cours d'italien, les opportunités de sortir sans penser à la logistique, l'éloignement des grandes gares et des aéroports. J'habite certes à 20 minutes à pied de la Défense. Mais çà fait déjà 20 minutes de trajet!

J'étudie donc un projet pour revenir vivre à Paris intra muros, ou au moins près d'une station de métro. Autant dire que... c'est compliqué. Parce que j'ai acheté et que je suis donc propriétaire, avec toutes les charges s'y afférant et le manque de flexibilité aussi. J'ai demandé des estimations à des agents immobiliers et là, j'ai senti que je n'étais plus "chez moi". Maintenant, je désire vendre un "produit". Ouch. J'ai plusieurs options pour partir: soit mettre en place un locataire (en priant qu'il ne dégrade pas le bien et paye bien ses loyers) soit vendre (en espérant ne pas perdre trop de temps ou d'argent).

Autant dire que le choix n'est pas aisé. Pour l'instant, je penche vers la vente, afin de me défaire de ce gouffre sans fin qu'est l'accession à la propriété alors même que la vie et les besoins changent si vite. Si çà se trouve, dans 2 ans, j'habiterai à l'étranger. Si çà se trouve, dans une semaine, je rencontre l'homme de ma vie et l'année prochaine, on fait un bébé! comment savoir à l'avance? en achetant sa résidence principale, il faut être capable de se projeter sur les 10 prochaines années. Exercice trop aléatoire dans mon cas personnel.


Bref, il me semble très sensé de redevenir locataire, dans mon cas précis, car je n'ai pas envie de me ré-engager. Je n'ai rien contre faire un investissement locatif dans du neuf, car j'aurais au moins une incitation fiscale. Mais ce n'est pas non plus la panacée. Il faut être super attentif à l'emplacement (encore une fois) et à la rentabilité.

Je projette d'être propriétaire quand sonnera l'heure de la retraite, mais clairement, je ne peux pas anticiper ce que seront mes besoins à ce moment-là.

J'ai dans la foulée un rendez-vous avec ma banque, il y a peut-être des choses à négocier.