dimanche 31 mai 2015

Faire la paix avec ma garde-robe

Il y a quelques années (précisément en 2009), j'avais fait un bilan exhaustif de ce que je possédais dans ma garde-robe, chaussures, foulards et sacs compris. Seuls les sous-vêtements avaient été mis à part. J'avais pris en photo toutes les pièces et fait le décompte: plus de 400 articles en tout.

Évidemment, l'immense majorité de ce bazar a déserté mon appartement: déjà j'ai changé de taille plusieurs fois et dans les 2 sens, une partie a vécu sa vie et connu le recyclage, quelques pièces ont été vendues, le peu qui reste est au fond de mon placard. Honnêtement, les dernières purges ont décimé ce que j'avais en 2009 dans mes armoires: mes goûts et mes besoins ont évolué, la mode a changé, tout çà, tout çà...

J'ai découvert récemment le concept des "capsule wardrobes", qui est séduisant certes, mais je manque de temps pour le mettre en place. J'en ai cependant retenu que les vêtements doivent aller les uns avec les autres. Et oui, jusqu'à il y a peu, j'achetais des vêtements juste parce que j'en aimais la couleur ou le motif. Aujourd'hui, cela ne me suffit plus: il doit aller avec d'autres pièces que j'ai déjà.

Aujourd'hui, non seulement j'ai viré tout ce que je ne porte pas ou qui ne me va pas ou qui est trop abîmé, mais aussi je ne rachète pas de pièce remplaçante à la légère. Je suis devenue hyper attentive à la matière, à la couleur, à l'entretien et à la façon de produire le vêtement (sans exiger du commerce équitable, je crois que je vais essayer dorénavant de me passer de "made in China", "made in India" et autres "made in Bangladesh).

L'apprentissage fut long et parfois douloureux, mais j'ai appris ce qui me va et ce qui ne me va pas. Je suis aujourd'hui intransigeante sur la coupe et la longueur - je suis grande et un peu large, donc pas d'un format standard. Soyons honnêtes, je suis un peu difficile à habiller et carrément épouvantable à chausser, taille 41 oblige. Donc, plus jamais d'à peu près et encore moins de "et si...". Le "et si..." est un piège et un gouffre financier: "et si je perdais 5 kilos", "et si j'achetais le bas qui va avec" et autres "et si je le retouchais"... Non merci!

Si je perds du poids, et bien j'achèterais à ce moment-là.

Si je n'ai rien qui va avec, je repose en rayon.

Si çà ne me va pas sans retouche, je ne vais pas payer un supplément, je repose en rayon.

J'ai décidé de ne plus avoir de maux de tête quand je suis devant mon placard. Et surtout, si j'attrape le premier truc venu, çà me va, c'est approprié pour ma journée et basta cosi. Voilà ce que j'appelle faire la paix avec mon dressing!


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